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Nadine Lambret, Responsable du service innovations et transitions agricoles pour Fermes de Figeac et administratrice au sein de FILEG

Pourquoi avez-vous rejoint FILEG ? Quel est l'intérêt ?

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​Les Fermes de Figeac ont rejoint FILEG en tant que coopérative agricole d’approvisionnement pour l’alimentation animale. Elle se situe dans le nord-est du Lot, sur la région agricole du Segala-Limargue. L’autonomie protéique des élevages a toujours été une question importante.

A l’échelle de l’exploitation, elle semble peu jouable ; à l’échelle d’un petit territoire comme le nôtre, elle semble compliquée. Alors, nous avons souhaité participer à FILEG pour la travailler à l’échelle régionale.

 

Depuis quelques années, nous avons une charte d’achat responsable qui encadre la provenance de nos produits et leurs fournisseurs avec un regard sur la provenance de préférence en proximité, les conditions de travail et les pratiques environnementales.

Ainsi, pour nos élevages bovins, nous souhaiterions valoriser des protéines végétales de notre région. C’est la raison de notre adhésion à FILEG.

Quel est votre rôle au sein de cette filière ?

Je suis administratrice au sein du collège n°3 représentant les distributeurs, utilisateurs finaux et consommateurs au Conseil d’Administration de FILEG.

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Pour l’instant, j’ai plutôt un rôle d’observatrice puisque nous ne sommes pas encore consommateurs directs.

Toutefois, et c’est certain, nous avons très envie de faire progresser cette problématique de l’autonomie protéique régionale.

C’est pourquoi je joue un rôle incitatif quant à l’action de la feuille de route de FILEG AUPE, AUtonomie Protéique des Élevages.

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Quelles sont vos attentes pour le développement
de la filière Légumineuses à graines ?

Que ça marche !

Nous, Fermes de Figeac, avons un véritable intérêt pour développer une filière d’alimentation animale à base de légumineuses locales.

 

Nous aimerions créer des synergies concrètes au sein de la région Occitanie autour de ce débouché. Plusieurs interrogations nous occupent : est-ce que nous sommes capables d’être compétitifs pour répondre aux attentes des consommateurs ? Est-ce que les légumineuses peuvent créer l’occasion de faire de l’interrelation entre nos territoires d’élevages et de cultures ? Est-ce que FILEG pourrait-être cette plateforme ?

Un message clé à partager ?

Il est essentiel de diversifier les sources de protéines pour l’alimentation animale et de limiter l’impact économique d’un marché spéculatif mondialisé sur nos exploitations mais aussi mieux maîtriser les répercussions de nos productions sur notre environnement.

Côté alimentation humaine, la feuille de route de FILEG est également très intéressante. Merci à FILEG de créer une belle dynamique autour de la cuisine des légumineuses à graines !

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